L’atelier est enfin en vacances!

UN 4 JUILLET A FLUX TENDU…

Au jour J, l’effervescence habite tous les membres de l’atelier théâtre: serons-nous prêts à temps? Six heures pour mettre en place le décor (sommaire, certes, mais tout de même…), masquer les coulisses de nos tissus noirs, opacifier les fenêtres, mettre en place les 170 chaises qui accueilleront les spectateurs, vérifier les accessoires et leurs emplacements, courir acheter des rallonges, des assiettes en plastique et de l’eau, se mettre en tenue, se maquiller, échauffer sa voix, réviser son texte ou encore, pour certains, arriver le plus vite possible en sortant du boulot.

Mais surtout, surtout, aller chercher le matériel lumières, installer pieds et projecteurs, faire les branchements, attendre Philippe C. comme le messie, car lui seul peut, en tant qu’électricien, adapter la prise mâle à la prise femelle (ces deux-là ont du mal à s’entendre), afin que Pascal puisse ajuster les lumières, faire des découpes et sentir monter en lui l’angoisse du « On n’y arrivera jamais! » devant sa table de lumières, pendant qu’Aurélie s’inquiète du moindre oubli et commence à ressembler à ça:

Nadia jouant Arpagon, dans l'Avare de Molière

Nadia jouant Arpagon, dans l’Avare de Molière

Finalement, 20h30 approche et nous sommes prêts.

LA SALADE DE TEXTES SE COMPOSE A SON RYTHME

20H45 (quart d’heure limousin oblige), une dame pipi plus vraie que nature harangue le public encore debout dans l’entrée de la salle des fêtes. La voix tonitruante de Cécile lance le départ de deux heures de spectacle, au cours desquelles vont s’enchaîner des textes aux thèmes, aux tons et aux rythmes les plus divers. Nous vous rassurons, en suivant la visite du Château de la reine Isabeau, le public a pu rejoindre des places assises pour le restant de la soirée.

Deux heures, c’était un peu long peut-être, mais cela valait le coup, pour découvrir ou re-découvrir des classiques (ou non) et partager ensuite un moment convivial autour d’un verre et de gâteaux confectionnés par les comédiens.

En tout cas, le public après avoir fait preuve d’une qualité d’écoute exceptionnelle et bienveillante,

Martine, mère indigne et étouffante de Fred, dans Cactus.

s’est montré généreux avec le chapeau qui a circulé à la fin et honnête dans ses critiques et compliments.

De tout cela nous le remercions.

De ce qui s’est passé ensuite, nous ne dirons rien, sinon qu’il fallut tout ranger et dire au revoir à LEANDRE qui déménage et nous quitte donc.

Damien clôt le spectacle avec Caligula de Camus

Damien clôt le spectacle avec Caligula de Camus

La Thymélée lui souhaite bonne route

et vous souhaite un BEL ETE!

Merci à Philippe pour le sauvetage, Mathias pour l’entrée, Jean-Michel pour les photos,à la mairie de limoges ainsi qu’ à toute l’équipe de l’atelier:

(par ordre d’apparition sur scène)

Cécile, Nadine, Nadia, Chantal, Marie-Christine, Magali, Claudine, Martine, Léandre, François, Nachida, Claire, Fred et Damien

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